Et elle se tut.

>> mardi 30 septembre 2008



Vous savez, l’art de communiquer
N’est pas une chose donnée
Seule une vraie femme pourrait le perfectionner
Et c’est parce qu’elle était une femme
Une de ces grandes âmes
Qu’elle s’y connaissait, elle y excellait

Les prix qui ont grimpé
Le coût de la vie qui flambait
Les étoiles qui étincelaient
La voisine et son mari qui la nuit se montraient peu discrets
La politique, la cuisine, la guerre, la vie de société
Rien ne lui échappait
Tout faisait partie du même panier
Et ça nous faisait ricaner
Car sa passion à elle s’était bel bien de papoter

Sa voix suave nous enchantait
On aimait l’écouter, on adorait ses blagues salées
Avec elle rien n’était compliqué
Avec elle, tout n’était que joie et gaîté
Raconter des histoires ça l’intéressait
Raconter sa propre histoire, ça la déprimait

Un jour d’automne, un jour monotone
Un jour ou elle avait une de ses idées sombres
Qui lui engloutissait les neurones
Tu la regardes sans la voire
Est elle, pour toi, devenue si transparente à percevoir ?
Tu lui vomis des convictions que toi-même tu ignores
Des paroles affres
Des mots qui vous balafrent
Des mots creux
Des paroles inspirés par ce macabre jeu venimeux
Que tu confectionnes, que tu te délectes à peaufiner peu à peu
Et tu la regardes avec mépris
Elle qui se ventait de ta compagnie auprès de ses amis
Elle pour qui tu étais le héros de toutes ses péripéties
Tu étais le prince charmant qui la secoura à minuit
Aladin qui lui offrit toutes les fortunes enfouies
Son aventurier ardent, son Vendredi
Tu lui répètes avec une certitude étourdie
« Je ne serais jamais ton héros, tu t’en es vite enhardis »

Rire, sourire, chanter, papoter
N’étaient pas pour elle de l’oisiveté
C’était son domaine de prédilection
Un domaine de diversion
Pour échapper à ce moment de palpitation

Et elle se tut
Elle arrêta de parler
Ses lèvres se figèrent à jamais
Elle ne prononça plus un mot pour l’éternité
Elle se tut,bouche cousue.
Une cerise inspirée qui a gribouillé :)

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Intuition



Rencontre improbable..rencontre incroyable,inoubliable
tension légère mais bien palpable
tout avait ainsi commencé
un matin égayé,de douceur,de sérénité
c'est comme si elle l'avait deviné
c'est comme si elle avait tout orchestré

De bonne heure elle s'est réveillée
de bonne humeur elle s'est parfumée
de grâce,de vivacité elle s'est imbibée
pour lui elle s'était préparée,pomponnée
par lui elle était désormais captivée

Vous me direz: est ce une enchanteresse?
pouvoirs implicites,pouvoirs extra lucides?
je vous répondrais: c'est une prophétesse
une impératrice à la clairvoyance fluide
intuition subtile,fragile..
intuition d'une femme juvénile

12 rue des orchidées
un incident d'une extrême banalité
un chauffard,un motard,
elle se tenait la avec beaucoup de simplicité
le destin n'est il pas d'une grande absurdité?
mais pour elle,c'était pas de l 'ordre de la fatalité
pour elle,c'était la rencontre tant espérée

"Ne vous inquiétez guère belle demoiselle
vous êtes à mes yeux la femme exceptionnelle
fermez vos yeux,respirez du zèle
je vous ferais découvrir un monde de mille et une étincelles
un monde digne d'une princesse
un monde où vous seriez la déesse
la plus exquise des prophétesses"

"Dans tes bras je m'abandonnerais
à toi,toute entière,je me donnerais
ma vie je te la consacrerais
mon amour je te l'offrirais
mais une pensée me chiffonne
qui ne ferais que m'éclaircir la donne
à qui j'ai affaire?à qui j'ai l'honneur?"

Je me présente,votre humble serviteur
L'ange de la Mort,il est l 'heure.

Une cerise inspirée qui a gribouillé :)

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A poster



Cher père,

Je t'écris cette lettre à toi et à toi seul, car je sais que tu pourras répondre aux questions qui tourmentent mon âme. J'allais juste écrire se qui passe par ma tête étroite sur un papier et l’abandonner à l'oublie. Mais ne devrais-je d'abord te demander ta permission: peux-tu être mon lecteur et mon correspondant ?

Tu sais, c'est dur de te raconter ce que je m’apprête à t’écrire parce que tu es mon géniteur et les mœurs de la société ont fait qu'entre un fils et un père il y ait une barrière que je ne saurais qualifier pour le moment. Mais heureusement que tu m'a si bien appris à me révolter contre cette société ou plutôt sur ses torts et bêtises. Je ne sais pas si tu t’en es rendus compte, mais moi avec le peu de recule que j'ai dans ma situation actuelle, je le découvre et je l'affirme. Bref, tu te demanderais peut-être pourquoi je m'adresse à toi. Et bien, parce que tu serais sûrement le seul à me comprendre, à me donner une réponse qui pourra m'apaiser.Tout ceux avec qui j'ai entamé une discussion telle que je te propose, j’ai dû faire face à une grande ignorance, et si ce n'est pas de l'ignorance, c'est de l'égoïsme et de l'obscurantisme. À petit dose, certes, mais qui finira par les consumer corps et âme.

Voilà, quand je regarde par ma fenêtre bien qu'elle donne sur une cour et quelques immeubles si laids, je vois un monde consumé par la matière et tout ce qui s'en suit de valeurs artificielles, que je me passerais de citer. Et plus je me rends compte, plus je demande à Dieu pourquoi je vis dans une époque si noire. Tu me diras que c'est un discours fataliste lié à un petit état d'âme qui finira par passer. Mais je sens que c’est une vérité qui nous entoure et qui nous empoisonne petit à petit. Cependant là n'est pas mon problème car il est beaucoup plus égoïste malgré sa relation intime avec ce que j’avançais.

En fait, je regarde dans le miroir qui se trouve au fond de la chambre et bien qu'il déforme un petit peu le reflet des objets qui selon un phénomène physique s'y dessine (sa doit être un défaut de fabrication) je vois mon image. Et seul dieu sait combien ce reflet me fait peur. Car, je vois un tableau où je suis le personnage principal et je me demande: est-ce la faute du peintre ou la mienne si cette peinture m'emplit de frayeur, je ne pourrais sûrement pas te la dessiner aussi fidèlement que je la vois mais je vais essayer de te la décrire du mieux que je peux.
Je me trouve dans une toile d'araignée tenu de tous parts incapables de bouger membre attendant une fin cruelle et lente. Mais cette étreinte durait une éternité et la fin salvatrice tardait à venir.
Au début je ne comprenais rien à tout cela, mais maintenant, je perçois quelques signes, car le système dans lequel je vis (nous y vivons tous bien sûr) me condamnera surement à, être prisonnier d'un bureau (pire maintenant c'est un box qu’ils appellent ça avec un ton arrogant) et d'une hiérarchie qui tue l'être humain qu'on a en soit, pire qui veut détruire cette essence pure pour laisser place à un être vide condamné à errer comme un aveugle. Et le jour où on essayera de voir, où même d'apercevoir, on est perdu. Alors que je ne vois pas ma vie se dérouler comme dans ce tableau et s'achever tel la proie d'une araignée : carcasse sans contenue. Je ne veux pas être ESCLAVE d'un système qui veut que la fin de tout ce qui est humain, beau, sensé... dans ce monde.

Je me pose alors, beaucoup trop de questions. Où est-ce que je vais ? Vers la toile de l'araignée ? Oui. Est-ce que j'ai choisit ce chemin ? Oui. Ceux là c'est bien facile d'y répondre. Mais la question qui me tourmente: l'esprit reste sans réponse.

Que dois-je faire ?

Continuer sur ce chemin facile et envoûtant car à sa fin il y a la vie idéale d’un mouton dans son troupeau avant d'être servie à son maître au dîner ? Ou prendre un autre chemin qui serait, pour le moins, sombre, incertain. Mais qui m'évitera de vivre mon cauchemar ?
Mais là un autre problème se pose. Je ne connais pas le deuxième chemin et même si je suis entrain de le chercher je me sens si loin de le trouver.
Et cela m'effraie au plus profond de mon âme.

Par RadioDrama

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Il était une fois




Maman chantonne moi une berceuse
J’ai peur des dragonnes venimeuses.
Lanidrac de bonheur m’accompagnera à la plage
On bâtira notre premier château sans carrelages.
Maman, tiendra t-il comme un vrai village ?

Mon cœur, ferme tes yeux
On s’envole vers de nouveaux cieux.
« Il était une fois, une rose tout comme toi
un peu plus sage que toi
elle,elle se lavait les mains à chaque repas.

Rose n’aimait pas ses copines
car ses copines la trouvaient radine.
Rose étalait ses pétales
elle chuchotait aux abeilles les pensées d’une fleur fatale.
Rose passait des journées entières
à inspirer au bonheur,à ne rien faire.

Un matin, une journée ordinaire
elle vit un bambou qui gisait sur terre.
il était faible,il paraissait austère.
« venez à ma rescousse,criait il d’une voix amère.
mademoiselle la rose,une gouttelette de votre essence.
pour moi ça serait la naissance,la renaissance.
une nouvelle vie qui s’annonce.
grâce à toi,avec toi,pour toi..Tout commence
tout recommence.

mais Rose est radine
ses idées fusent,patinent et piétinent
petit Bambou la fascine,la turlupine.
serait-il digne ?serait ce un signe ?
serait-il le Bambou dont les abeilles la bassinent ?

Rose hésite,Rose se décide.
Rose lui fit goûter l’une de ses spécialités.
essence goût miel.
fruit des abeilles,privilège de l’amitié.
Rose a su donner,Rose est en fin récompensée.
Bambou est exquis, Bambou est conquis.
Rose est guérie de sa souffrance maligne
Car désormais Rose n’est plus radine.
Rose aime ses copines
Car ses copines la trouvent fine.

Demain tu te réveilleras
ton esprit s’éveillera.
Rose n’a pas eu tort
comme elle, suis ton cœur.
va bâtir ton château
sois généreuse, il sera beau.
S’il ne tient pas pour toute la vie
il tiendra le temps d’une flatterie.
Un jour viendra et tu bâtiras
Un château fait pour l’éternité.»

Une cerise inspirée qui a gribouillé :)

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Des Gestes... Des Paroles...


Perdu au milieu de milles gestes et paroles


Perdu au milieu de mes restes,


Mes à priori et encore des gestes


Perdu sans le moindre contrôle



Peux tu m'aider ?



Car je n'en peux plus, je vais céder


A mes faiblesses qui me rattrapent


Aux peurs qui hantent mes songes


Aux doutes,


A cette fameuses route


Que seul le désespoir me fera prendre


Aide moi et j'oublierai


Mes souffrances, mes peurs et mes regrets


Aide moi et je saurais


Te dire ce mot que je n'ai jamais prononcé


Aide moi…



Par RadioDrama

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La cigale et la fourmi: revue et corrigée

>> lundi 29 septembre 2008




Une fourmi sage
qui comme prévoyait l’usage
thésaurisait pour se prémunir de l’orage.

Une cigale fringale
qui chantonnait,qui ricanait
et qui lors du décompte
avait tous les remords du monde
la faim aussi pour escompte
fin du conte.

La cigale et La fourmi
c’était l histoire telle que vous la connaissiez
ma version à moi est tout autre
soyez a l’ écoute ,vous êtes mes apôtres.
Vous ne vous êtes jamais demandés
ce que la cigale fredonnait ?
car la Fontaine avait omis de vous mentionner
les dessous cachés d’une grande péripétie.

Figurez vous chers amis
que notre cigale était un homme repenti
un homme d’honneur,mais un homme épris
d’une certaine fourmi…Notre fourmi.
Il l’aimait d’ un amour fou
d’un grand amour sans tabous
un amour enchanteur
qui l’a transformé en chanteur
des mélodies qui ne faisaient que raviver ses douleurs
des mélodies qui n’avaient pour écho que la froideur
car notre fourmi n’avait de cœur
que pour une vermine,son prince charmeur.

La fourmi travaillait sans rechigner
mais ce dont la Fontaine avait oublié de nous en parler
ce sont les déboires de notre héroïne tant adulée.
L’art de séduire est un don
qui coulait dans ses veines,dans son sang
mais pour séduire,il fallait beaucoup de labeur
car Channel et Gucci avait leur ampleur
les fragrances,les parfums et les senteurs
un rayon dont elle connaissait la splendeur
mais également la valeur.

La nuit tombée, de grâce,de glamour la fourmi flambait
la vermine dehors s’impatientait
comme si elle se réprimandait,elle regrettait
le rendez vous galant qu’elle avait formulé
auprès de notre fourmi ;la plus coquine des invités.
Il faut dire que les fourmis palpitent
au vue de la face de crabe de cette vermine maudite.
Dans la noirceur qui régnait
notre fourmi se faufila pour l’accompagner
dans la plus mondaine des soirées.

Minuit passé, notre fourmi étincelait
robe satinée,démarche élaborée
notre fourmi naturellement sophistiquée
se tenait seule dans un coin peu éclairé
car vermine est une face de crabe mesquine
vermine dansait sans se soucier
de la charmante fourmi qui l’observait
qui se sentait étouffée,indignée
dans son amour propre poignardée
elle qui avait tant travaillé.

Il faut dire qu’elle avait trop espéré
elle visait loin,elle s’est égarée
elle a toujours dédaigné
accorder sa bonté,sa beauté
à la cigale qui sur son sort se lamentait
un enseignant de musique,modeste mais qui l’aimait
et qui pour elle était prêt à tout donner.


Elle traîne sa robe, elle se traîne
elle rebrousse son chemin avec beaucoup de gène
des larmes qui démaquillent ses yeux haineux,
des peines qui maquillent son cœur fielleux
et deviner qui voit elle au loin ?
guitare à la main,allongé sur le foin
cette bonne vielle cigale fredonnant un refrain
« je t’ai aimé,je t’aime et je t’aimerais »
du Cabrel,c’est comme si c’était le moment opportun.
Rancunes au cœur, elle se rabattis sur la cigale sans dédain
"Tes fausses notes, vas les répéter ailleurs
J’ai beaucoup travaillé, tu n’auras jamais mes faveurs".

Moralité : En gribouillant, j’avais pour mission
De détruire l’image fantastique mais aussi drastique
De la fourmi qui a hanté mes nuits
Qui toute gamine,devant mes exercices de maths,
Forçait ma maman à être spartiate
Mais il faut avouer
Que notre fourmi s’en est sortie plus ou moins apurée
Ce n’est pas pour autant, que j’ai pas fait attention
De redorer, de corriger l’image de ma cigale
Peut être fainéante
Mais incontestablement attachante.

Une cerise inspirée qui a gribouillé :)

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Au pays des gourmandises



Au pays des gourmandises, une tartelette
Nommons la Cerise
Cerise c’était La friandise, la plus raffinée de tous les délices
Cerise était pétillante, une joie de vivre ensorcelante
Cerise faisait l’objet de toutes les convoitises
Mais Cerise avait un vice
Et son vice, c’était bien la gourmandise
Cerise se goinfrait de cookies
Oh que oui, Cerise succombait aux plaisirs des réglisses.

Se pavanant dans un monde de chimères
Certes éphémère mais définitivement prospère
Cerise croquait son réglisse a plein don
C’était la son péché mignon
Cerise se croyait immunisée
Des chagrins de la vie, épargnée
Mais Cerise, son péché, c’était la gourmandise
Et l’amour n’a d’égale emprise

"Financier", vous le connaissez?
Le genre à croquer, à vous faire saliver
Le genre à déguster sans s’en priver
Le genre à vous hypnotiser, à vous envoûter
Le genre ravageur avec des dégâts a milles ampleurs
Un charmeur, un flatteur mais aussi un manipulateur
Comment pouvait elle y résister ? De ses griffes y échapper ?

Cerise avait le goût de la vie
La vie avait le goût de la tromperie
Et c’est la toute la supercherie
Cerise y croyait, Cerise est crédule
Cerise le voulait, Crise est somnambule
Cerise s’en rendra compte
Pour elle, ça sera la fin du monde

Mais Cerise est une dévoreuse de cookies
Elle s’en remettra, parole d’une friandise

« Caramelement » inspirée...la cerise a gribouillé :)

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Pensée furtive,pensée constructive
à la fois vive et rébarbative
"j'avais vingt ans" chantonnait Aznavour.
elle en avait vingt deux,l age de velours.
l'age d'une princesse épanouie,l'age de l'espièglerie.
A croire que le vingt deux est l'age du glamour.

Légère telle une brise matinale
la joie de vivre était son péché originel
"un de perdu,dix de retrouvés"
ces mots fusés d'elle d'une conviction inconditionnelle.
les convictions changent
le temps d'une rencontre étrange.

vingt deux heures
robe en coton,cheveux couleur charbon
des yeux malicieux
un regard coquin
qui demeure fougueux
A croire que le vingt deux est le temps de l'espoir.

Montmartre.l 'apothéose du génie de Sartre
Montmartre enflammé par une mélodie suave d'Aznavour
Montmartre le commencement du désastre
Il était beau,de l'aura en prime comme cadeau
des mots moelleux qui sonnaient faux
des mots ravageurs,des mots assassins
une avalanche de dissonances,de discordances
un chagrin sans fin
malédiction du destin

tableau de chasse.victime vingt deux
A croire que le vingt deux est le signe d'un adieu.

Une cerise inspirée qui a gribouillé :)

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Guernica

Guernica
Picasso

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