SARRAH (suite)

>> vendredi 17 octobre 2008

CHAPITRE PREMIER (suite)

II TIROIR GENRE

Les tallons aiguilles, tout un concept…un ami à elle lui à dit un jour avec toute la conviction du monde : « une femme sans tallons aiguilles c’est exactement une fleure sans pétales car les tallons aiguilles sont à la femme ce que la dentelle fine est à un corsage nuptial.

Elle a toujours été intriguée par les convictions que peuvent développer certaines personnes. d’autant plus que ses intrigues se décuplaient non seulement à la vue de la conviction que manifestaient ses semblables à croire leurs propres convictions, mais encore à éprouver cette notion de « préférence »dont elle ignorait le sens, les règles du jeu.
A vrai dire, elle n’éprouvait de préférence pour rien. Elle aimait tout. Elle préférait tout.

Si elle aimait la musique douce, elle adorait également les rythmes saccadés de la techno.
Si elle se délectait de la vue d’un couché de soleil pendant lequel cette étoile brulante rougissait de pudeur à la pensée de nous quitter pour passer une nuit chavirant aux bras de son amant secret, elle aimait contempler le mouvement effréné et assourdissant qu’offrait l’avenue Habib Bourguiba et la foule qui arpentait ses sentiers.
Si elle excellait à se trémousser sur des notes cubaines enflammées, elle manifestait une énergie époustouflante à suivre le rythme soutenu de la musique folklorique qui animait les festivités des nuits tunisiennes.
Si elle soutenait avec acharnement le capitalisme, la droite politique, elle arrivait tout à fait à comprendre la cause syndicale et même à y adhérer.

Bref, elle se disait que ses gouts étaient vraisemblablement éclectiques. Mais demeurait une question qui la déstabilisait à chaque fois ou elle s’était trouvée engrenée dans une discussion hasardeuse : quel est ton genre de …?

Est-on condamné à toujours se figer dans un genre précis ?y a-t-il en fait des genres préétablis, des tiroirs prédéfinis dans lesquels une main invisible s’appliquerait à nous y caser dès le moment ou notre éveil à la vie prend effet. Et si l’envie de changer de camp nous prenait inopinément ?un changement de cap, d’orientation ?aurions nous une deuxième chance, une nouvelle destination ? Et ces êtres particuliers qui défient toute classification ?avaient ils égaré le chemin de leurs « tiroirs genre » ?

Le téléphone sonne.
- Allo, oui maman ?
- oui, fais attention à toi !! la route est glissante. Pourquoi n’as-tu pas attendu ton frère pour t’accompagner ?
- Il tardera à rentrer et je suis déjà en retard. Ne t’inquiète pas !! j’ai mis mes ballerines noires au lieu de mes tallons aiguilles. Ils me seront plus souples pour freiner en temps utiles.
(Car il est bien connu qu’à la vue d’un danger, la meilleure des solutions est indéniablement de freiner. Une notion élémentaire qui n’a pas pu échapper, bien évidemment, à la sagesse féminine. )
- Tant mieux…la route est glissante. fais attention à toi en conduisant et ne rentre pas tard. (elle savait très bien pourtant que ces derniers mots n’allaient changer en rien l’heure de retour de sa petite fille, mais comment pouvait elle résister à sa réplique fétiche? « C’est le cœur d’une mère », vous répondra t elle.) tu fais quoi maintenant ?tu conduis ?
- Oui maman, je suis presque arrivée au salon.
- Raccroche…t-ai-je pas répété à maintes reprises de ne jamais décrocher le téléphone en conduisant ?
- Mais maman…oui…tu as raison !!

Sa maman, un personnage !
Il est vrai que je viens tout récemment de faire la connaissance de Sarrah, mais ça fait déjà un bout de temps que je côtoyais sa famille.
Confidences de vous à moi !! À une certaine époque, je m’étais attachée à croire qu’Omar était l’homme parfait…ah…Omar, c’est son frère. Et ça se prononce : Oumar. Ne jamais se tromper à épeler son prénom ! Sinon, c’est peine perdue d’avance car écorcher son nom, c’était pour lui la pire injure que vous pouvez commettre à son égard.
C’était un homme impressionnant. Il avait un an de mois que sa sœur, mais déjà une personnalité bien trompée qui conciliait harmonieusement entre sa virilité apparente et sa sensibilité transparente. C’était un loup solitaire. Je ne lui ai jamais connu de conquête en dehors de cette jeune femme…elle s’appelait Farida ou peut être Moufida !! Je ne sais plus…ce dont je me souviens très bien c’est qu’un F flânait dans son nom. Il lui demanda un jour ce qu’est l’amour ? Pour gagner du terrain et profiter quelques minutes de hors jeu ou elle pouvait élaborer sa stratégie de riposte, elle lui relança la balle.
- d’abord toi !
- Je ne ferais que reprendre les paroles sages d’un vieux savant : « l’amour c’est un je ne sais quoi, qui vient de je ne sais ou et qui finit je ne sais quand»
Ses mots l’émurent plus que jamais et il fut décidé par elle que leur couple allait tenir pour la vie.
Leur idylle n’aura duré que le temps d’un printemps car elle s’est rendue compte qu’il ne faisait pas partie de « son genre »…et oui, mademoiselle F avait « son genre » !!

Mais en fait, petits malins…je me laisse aller, et vous n’intervenez pas !! On était sensé ne parler que de Sarrah…Sarrah et son rendez vous.
Il pleuvait des cordes. Le bistro n’avait pas changé d’une once de ce qu’il fut auparavant… et pourtant !!

Une cerise inspirée qui a gribouillé :)

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My Demons II



I saw the night coming up
breaking through daylights,
fighting for the rise of darkness;
feeding up gods’ blindness.

I can feel their rage.
I saw them delivered,
seeking a final revenge,
awaiting vengeance,
breaking centuries of silence.

Your world is coming to an end,

your faith is useless,
your weapons are worthless,
and your suffering will be endless,

Surrender,
Resistance is futile.
Abdicate,
Chaos is imminent.
Forsake,
You’re powerless.

You’ve got to believe me.
‘cause I’m the one who brought them back,
fed them with his choler,
taught them his rancor,
gave them his insanity,
and wrote their destiny.

They’re almost here.
Shadows are near.
They’re almost here.
I can feel your fear.
They’re already here.

Par RadioDrama

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My Demons I

>> mercredi 15 octobre 2008


Il était là, il me regardait et ne s’en ira pas. A quoi bon résister, crevé comme je suis, anéanti, las, ébranlé, invalide. « Bonjour la Bête ! Tu sais que je peux te vaincre ? ». Mensonge, boniment, illusion, Mes armes sont déjà à terre, baignée dans mon sang impur, dans mes larmes sournoises et ma terreur incommensurable. « Pitié, voilà la vérité : Je ne peux te combattre, mon épée est rouillé, mon bouclier est disloqué et mon courage a déserté. Je ne peux te soudoyer. Tes semblables m’ont déjà dépouillé. Mon âme ? Je l’ai déjà cédé à un démon qui se nommait Espoir qui m’a laisser croire qu’il en ferait bon usage. Mais à présent je sais que ce n’est qu’un escroc aux allures de bienfaiteur. Pitié, oserais tu t’attaquer à un homme désarmé, acculé au bord d’un abysse sempiternel prêt à l’absorber ? » Silence. « Je comprends, tu es la pour ça, pour finir le travail. Ils savaient que je résistais encore et te voilà pour m’achever. » Silence. «Fais ce que tu as à faire. Mais avant enlève ton masque, laisse moi voir ton visage. Parle moi, apprends moi ton nom ». Il s’exécuta, ôta son masque et je vis mon visage. « Ceci est mon visage et on m’appel Le Doute ».
Un brouillard épais se leva, ma vu s’assombrissait de plus en plus. La terre semblait s’enflammer et lacérer ma chair meurtri. Ma respiration devint saccadée et je ne pus prononcer parole. Il était encore là, mais cette fois il me tenait à la gorge. Je sentis une morsure au torse. S’en était fini, il avait injecté son venin. Je le sentais couler dans mes veines, ardent, lancinant, et délectable à la fois. Je sombrais délicatement dans un bien être démesuré, la chaleur se fit une douce brise, la brume lumière et la douleur extase. J’étais absorbé par un ailleurs aux allures inconnues, par mes fantasmes les plus pervers et par mes peurs les plus aiguës.

Par RadioDrama

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Putin in the Ritz

>> mardi 7 octobre 2008

Qu'importe la crise financière, les leaders des grandes puissances font la fête, dansent et chante ensemble. Vous pensez qu'il s'agit d'effets spéciaux? Non trop banal! C'est simplement la magie du cinéma.

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Votre attention SVP

>> jeudi 2 octobre 2008


Notre Cerise nationale se lance dans un petit projet dans un style avec lequel elle n'est pas accoutumée : La nouvelle.

Son entrée en la matière semble réussie à mon avis bien qu'il reste quelques détails à peaufiner . Mais vu qu'un seul avis n'est jamais assez convaincant surtout le mien puisque je ne suis qu'un critique peu objectif, je vous invite à suivre les différentes étapes de l'élaboration du projet en question, dont la première partie se trouve au bout de ce lien -----> Sarrah . Et par la même occasion nous faire part de vos avis et critiques.

Chokran li 7ossen el moutaba3a wal ihtimem.

RadioDrama

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Etude d'un géne rare, effets et origines.




30 janvier 2008

Après une recherche minutieuse et une étude effectuée sur plusieurs sujet de sexe et d’appartenance ethniques différents, le syndrome de la « Bledus Chronicus » communément appelée « bleda w rkeka » semble être prédominant dans une population assez singulière appelée Les Tunisiens. En effet, après avoir localisé le gêne du syndrome étudié, nous avons été interpelé par une redondance importante de celui ci dans l’ADN d’un sujet issue de cette partie de la population mondiale. Une étude sur le terrain et plusieurs tests en laboratoire ont confirmé cette conclusion. Le gêne ne semble pas être le résultat d’une quelconque mutation. Les plusieurs et maintes tentatives de datation de l’apparition de cette séquence d’Adn, se sont soldées par un échec cuisant, laissant penser que le gêne fait partie de la constitution normale de cette population.
De plus profondes analyses sont à prévoir et nous esperons avancer de notre recherche.


2 octobre 2008

Une équipe d’archéologue a découvert accidentellement, un fossile d’une bactérie assez bien conservé, dans le nord du territoire tunisien. La datation au carbone 14 et une étude séquentielle d’un échenillant a donné des résultats stupéfiants. La bactérie fossilisé datte de l’époque à laquelle on estime que les première formes de vie sont apparues sur terre. Le laboratoire qui a effectué cette analyse nous a envoyé le fossile en question, puisqu’ils ont découvert une forme archaïque du gène provoquant la « Bledus Chronicus ». Et après une étude plus approfondie, tout laisse à croire que cette bactérie avait muté violemment selon le procédé connu sous le nom « Khalifus to3rafus » voilà déjà 160Ma d’année. Serais ce le premier ancêtre de cette population singulière ? Tout laisse à croire que oui. Ce qui expliquerait bien l’origine de la singularité remarquée.

Nous n’avons pas encore compris pour quoi ce gêne n’a pas été altérer au fil du temps et toute tentative d’étude comparative n’a pas donné de résultats satisfaisant. Nous avons donc décidé de créer une nouvelle classification de ce gêne, et la classe en question fut baptisée « Gene rkicus » vu qu’il attrape et ne lâche pas.
Vous aurait surement remarqué que la dernière expression que j’ai utilisée ne semble rien dire pour un individu issu d’un milieu non tunisien. Et vu le fait que notre équipe de chercheur n’en fait pas partie et que nous avons remarqué une altération du comportement de certains membre de l’équipe, ainsi que leurs manière de s’exprimer, nous avons conclu qu’une exposition prolongée avec des espèces portant le gêne, provoque une mutation de l’Adn et l’apparition de traces du gène à l’origine de la « Bledus chronicus ». Ainsi nous préconisons, une protection stricte pour tout le personnel laborantin et tout chercheur voulant se pencher sur le sujet et un contact bref avec la population et le matériel génétique.

3 octobre 2009

Chnoua sa7bi, mazalet ma kammeltech l’étude, arja3 ghodwa. Walla ija en9ollek 7aja… walla barra barra.


Par RadioDrama

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Sarrah: Chapitre Premier.


CHAPITRE PREMIER


PRÉSENTATIONS

- Es tu heureuse ?
- Je ne sais pas. Du moins, j’essaye de l’être.
- Tant que tu essayes d’y parvenir c’est que tu n’y es pas. Le bonheur t’échapperait il encore ?
- Devrais je me sentir heureuse pour l’être vraiment ?peut être que je suis heureuse sans pour autant que j’en sois consciente.
- Peut être aussi que t’es consciente de ton malheur mais que tu t’obstines à le nier, à le renier, à le dénigrer, à l’ignorer, à ne pas le voir…méprises tu donc à ce point ton malheur ?
- A vrai dire, après mure réflexion, je suis heureuse.
- J’ai toujours apprécié en toi ce rebondissement digne d’un feuilleton à deux balles. Tu passes d’un état d’âme à un autre sans que j’aie le temps d’en saisir les nuances qui pourtant se dessinent à tes petits yeux comme dans une tempête ou la foudre laisse d’un coup la place au calme, un calme mystérieux... Le calme après la tempête. Et quand est ce que tu te sens le plus heureuse ?
- Quand je lave la vaisselle.oui…c’est ça…la vaisselle.et elle sourit d’un sourire malicieux dont elle seule perfectionne la mimique.
(Il faut avouer qu’elle a toujours eu cet art de détourner les choses en dérision dès qu’elle sentait sa pudeur menacée. Et dans ces circonstances précises, c’est son âme toute entière qu’elle sentait épiée.)
D’ailleurs je ferais mieux de me dépêcher pour exécuter cette tache que j’affectionne particulièrement.la tache qui ne tachera jamais mon bonheur.


Veuillez mes chers amis accepter mes plates excuses. Combien me suis-je montrée désobligeante, moi qui ai toujours prôné les bonnes manières…omettre de faire les présentations ?!!Combien suis-je indélicate !!

Je vous présente votre nouvelle héroïne qui vous accompagnera tout au long de ses pages et qui -j’espère- ne vous sera pas des plus déplaisantes.
Son nom ?appelez la Sarrah. Joli prénom, non ? J’ai toujours pensé que Sarrah et Miriam étaient les plus beaux prénoms du monde. Mesdames, ne vous offensez pas. Moi même, je ne m’appelle ni Sarrah, ni Miriam, et j’échangerais pour rien le nom qu’il m’était donné. Mais n’oublions pas que nous ne faisons que parcourir les lignes d’un récit que j'ai mijoté et que pour bien ficeler mon essai, peaufiner l’intrigue qu’avec vous je voudrais partager, créer une atmosphère à la fois légère et compliquée, je devrais épicer mon histoire avec des interventions certes futiles mais ayant, somme toute, leur effet subtile.
Ne nous égarons pas pour autant, car délaisser Sarrah serait de mettre en cause l’essentiel de notre présence.

Son âge ?vingt six ans. L’âge de la sérénité.
Car, si pour une femme, le vingt est l’âge de la découverte. Découverte de soi, découverte de l’autre, de son pouvoir de séduction, ce pouvoir qui est le sien ou le corps peaufine les dernières retouches de son dessin : des hanches galbées qui manifestent leur connivence avec des seins se dressant en tout fierté mais aussi pudeur.
Si le vingt deux est l’âge des tourments ou l’avenir et ses incertitudes s’invitent sans préavis aucun.
Si le vingt quatre est l’âge de…ma plume s’arrête net !!À quoi pourrait correspondre en fait le vingt quatre ?je dirais que c’est un âge anodin. Un tremplin de passage ente le avant et après vingt six. L’âge où on se sent apaisé sans pur autant l’être. L’âge qui passe comme une rencontre lointaine sans souvenirs marquants, ni traces signifiantes.
Le vingt six, quant à lui, c’est l’âge ou le vingt, vingt deux et vingt quatre font leurs dernières communions, prêchent leurs dernières sagesses pour ne plus faire qu’un vingt six.

Les mathématiciens me contrediront. Mais vous savez, je ne suis qu’une comptable, une de ces filles qui savent manier les chiffres, mais aussi les fables.

Pour son caractère, je vous ferais une petite confidence. Notre héroïne, je la découvre tout comme vous, et peut être même, que vous arriveriez à déceler sa nature profonde, les arcanes de son être, beaucoup mieux que moi, car vous, vous bénéficiez d’une distance par rapport à elle que je n’ai pas
-Mademoiselle Sarrah, je vous présente vos nouveaux confidents !

Et cette personne qui n’arrête pas de la harceler avec ses interrogations incessantes et parfois même désobligeantes ?e Est ce son meilleur ami ?l’un de vous me marmottera : c’est son copain.la veille, ils ont couché ensemble.Il lui a fait l’amour comme jamais un homme ne l’a fait à une femme (du moins, c’est ce qui lui semble).oui…c’était hier !!Et aujourd’hui, il s’attendait à ce qu’elle lui témoigne son amour, sa gratitude, pour que son orgueil d’homme n’en fasse plus qu’un avec sa féminité de vingt six ans…son bonheur serein.
-Vous avez l’imagination fertile.Au risque de vous décevoir, ce n'est ni un ami, ni son ami. C’est à elle-même qu’elle chuchotait ses pensées intimes, un rituel auquel elle avait été initiée depuis ses vingt ans…depuis son premier rendez-vous.

Debout devant son miroir, un grand miroir qui répondait aux prétextes des lois de décoration universelles car il est bien connu que les miroirs agrandissent ostensiblement les espaces ; ce qui a d’ailleurs couté une petite fortune à ses parents aux yeux desquels rien n’était trop beau pour le confort de leur ainée… elle se contemplait.
C’était un gigantesque miroir orné de minuscules roses sur le coté droit, formant une constellation ovale, qui comme la lune dans ses meilleures nuits, cherchait perpétuellement son équilibre fragile, un équilibre aussi fragile que l’existence de Sarrah.
Pour sarrah, ce miroir n’avait pour raison d’être que de refléter sa beauté cachée qu’elle s’efforçait de dévoiler à chaque fois ou elle se mettait debout devant lui en tenant en mains ses ustensiles fantastiques, sa trousse da maquillage magique, l’ultime confident d’une femme.
Elle en sortie un long stylo noir patiné et le passa délicatement sur ses lèvres pulpeuses. Le stylo n’était autre que son rouge à lèvre habituel, couleur carmin. Elle bougeait ses lèvres dans un geste dont seules les femmes détiennent le secret.

Messieurs, exercez vous à le faire, jamais vous n’en parviendrez !ça se passe en deux moments très brefs :
1ere phase : faites sortir votre langue d’une vivacité extrême. Ayez dans votre esprit l’image d’un qui lézard qui après avoir guetté sa proies, se jette sur elle avec précision et engouement.
2ème phase : vos lèvres devraient glisser l’une sur l’autre à trois reprises successives pendants les quelles vous vous assurerez de la complète inertie de votre langue à l’intérieur de votre bouche.

Une fois que ce geste bien rodé fut achevé, Sarrah se farda les joues puis, instantanément, elle sourit et se senti enfin apte à reprendre le cours de ses monologues.
Mais cette fois ci, son rituel avait commencé un peu plus tôt que d’habitude, avant même que ses taches ménagères ne soient achevées, car elle avait un rendez vous qu’elle avait tant attendu, son rendez vous, un rendez vous très différent de ses rendez vous précédents, un rendez vous pris depuis des lustres, depuis ces vingt deux ans pour être précise. Rappelez-vous, le vingt deux c’est le synonyme des tourments. Trouvera t elle enfin son repos dans son rendez vous avec ses vingt six ans ?
Mais pour que tout soit fait dans les règles de l’art, elle devait accomplir son bonheur quotidien, laver la vaisselle, la nettoyer de la crasse des moments passés puis reprendre son rituel.

-Arrête d’esquiver mes réflexions.Es tu heureuse ?J’ai toujours décelé en toi cette superficialité qui te rend incapable de réfléchir un temps soit peu à ces questions qu’on a l’habitude de designer comme existentielles, quoiqu’à mon humble avis, c’est beaucoup plus la futilité des choses qui leurs donnent toute leur essence.
Si le bonheur est un concept auquel il t’est difficile de réfléchir, méditons nous sur une de ses facettes. Délimitons le champ de tes réflexions.Dis moi…sois sincère…es tu heureuse de le revoir ?
-C’est un secret…un secret entre moi-même et moi.
-Un secret partagé, même avec toi-même, n’est plus un secret .Fais attention à ton maquillage, appliques toi et dis moi…tu es heureuse ?
-Je ne sais trop quoi te répondre.Je rentrerais vers une heure du matin. On se préparera un bon thé. J’ai vu un paquet de pignons dans le tiroir du milieu de la cuisine.je te dirais tout.il est 22h26min.je dois partir .A toute à l’heur…Je te raconterais tout.

Une cerise inspirée qui a gribouillé :)

PS: J'espère que ma petite tentative ne vous lassera pas!! A vrai dire, au départ,il s'agissait de pensées et d'émois que je voulais partager avec vous mais au fur et a mesure que je gribouillais,ça a pris l'air d'une petite nouvelle. Je me suis dite après tout,pourquoi pas? et voila voilou :)
Certains d'entre vous trouveront que mon essai est adressé beaucoup plus à la gente féminine que celle masculine,mais messieurs,votre présence ne fera que ravir mon cœur et ma plume d'ailleurs :)
J'ai posté la première partie du premier chapitre...Bonne lecture à tous :)










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"L'âme du son Pink floyd"

Deep Schism @ Flickr


« La mort de Rick Wright n’a pas frappé les esprits ». J’ai découvert ceci en lisant une colonne de Libé’ aujourd’hui. Et oui une légende du rock s’est éteinte le 15 septembre à Londres. Je me suis dit qu’un petit hommage s’avérait d’actualité, certes tardif puisque je suis habituellement coupé des médias, mais vaut mieux tard que jamais.

Le journaliste explique brièvement que la mort de Rick passe inaperçu, par le fait qu’elle soit du à un cancer et non à une overdose ni un accident comme toute mort de Rock Star qui se respecte. Peut être a-t-il raison. Mais moi je pense que c’est dû au fait qu’il n’était pas Roger Waters ou David Gilmour, il faisait partie du Grand Pink Floyd certes mais n’était pas aussi prolifique que les deux membres « principaux ». Ceci n’empêche qu’il était un pianiste hors pair, du moins dans l’univers rock. Il a su apporté un style très personnel, un style qui fut une prémisse du son « jazzy » dans l’univers du progressif et du pop-rock en général. Et bien qu’il fût, avec Nick Mason, celui qui a participé à tous les concerts qu’a donné Pink Floyd, il n’était pas un membre permanant du groupe. En effet il a été évincé de ce dernier lors du dernier enregistrement de The Wall, suite à des problèmes personnel avec Roger waters, puis a réintégré la formation lors de la tournée qui illustrait l’album Delicate Sound Of Thunder.

Il reste tout de même « L’âme du son Pink Floyd » et tout amateur de rock progressif qui se respecte doit saluer l’âme du grand Rick Wright.


Découvrez Pink Floyd!


extraite de Meddle sur laquelle il chante en duo avec Gilmour

Par RadioDrama

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Jeux interdits.

>> mercredi 1 octobre 2008



Jeux interdits,drôle de mélodie
jeux d'amour,jeux de bravoure
règle du jeu:se bruler les ailes chacun a son tour
une idylle naissante
fragile à la fois et renversante
le souffle haletant
les yeux,de désir,brulants
sur un air de salsa frustrant
des regards perçants
que lui dire?
"ton amour est pénétrant"?
Serait ce la solution? serait ce le bon moment?
il y en avait d'autres
mais c'était lui l'homme,l'amant
ses mains la caressa,
son regard se figea
son cœur se crispa
prenant son courage à deux mains
elle balbutia:"chéri..il est temps de commander à diner"
son souffle se coupa,de désespoir elle se morfondra
prenant sa main,il murmura
"ma commande est faite
ma demande serait elle satisfaite?
pour être ma femme,es tu prête? "

Une cerise inspirée qui a gribouillé :)

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Solitude


Ce jour là, il décida de quitter sa petite pièce perchée au sixième étage, dévala les escaliers à grande vitesse et trébucha contre une dalle rebelle. La chute fut violente et il sentit tout ses membres endolories. Mais continua à traversé ce long couloir sombre pour arriver devant la Vielle Porte qui le séparait de la rue étroite sur la quelle elle donnait.

Mais avant de la franchir, le doute s’empara de lui : Est ce sage d’abandonner sa fidèle compagne ? Est ce sage de troquer sa beauté sombre contre ce flot de lumière qui ne fera qu’agresser ses yeux au début et révélera la laideur de son corps aux Autres ? Est-ce sage de partir sans elle, elle qui lui a offert un amour inconditionnel alors que tout le monde le rejetait, qui a su accepter défauts et qualités, vice et vertu, qui a partagé le peu de bonheur qui lui restait et le malheur qui l’étranglait ?

Non ça serait la trahir. Il rebroussa chemin et pénétra dans la chambre pour la trouver affalée sur le lit, prise de sanglots. Il se pencha sur elle, caressa sa chevelure noire et sécha les larmes qui ruisselaient le long de ses joues délicates et dit :
- Solitude.
- Oui, mon chéri.
- Viens avec moi ne me laisse pas partir seul.
- Non. Tu sais que si tu dois franchir la Vielle Porte tu dois le faire sans moi.
- Mais la Lumière dehors m’effraye et je ne pourrais l’affronter seul.
- Il le faut.
- Alors je resterai, je ne t’abandonnerai pas. Je ne pourrai pas vivre sans toi.

Il éclata en pleur. Elle le prit dans ces bras maigres, déposa un baiser sur sa joue humide et dit : « La première fois que je t’ai vu, je savais que tu étais une proie pour moi que je te hanterai nuit et jour jusqu’à ce que j’arrive à ma fin. Te détruire était ma mission, ranger le peu d’humanité qui te restait était mon but. Je savais que Les Autres t’ont blessé et t’ont abandonnée à moi, une proie meurtrie facile à chasser.

Mais dés lors que j’avais décidé de sortir mon épais de son fourreau et d’achever la tache qui m’a été confié, j’ai vu dans tes yeux une lueur sombre. Une lueur que seul mon miroir reflète. Et quand je t’ai touché, j’ai sentit une froideur que seule ma peau peut supporter. A ma vue tu n’as pas eu cette peur que Les Autres ont, en me voyant et qui ne fait qu’augmenter ma haine pour eux. Je croyais que j’avais pitié de toi, mais mon maitre m’a si bien appris à haïr mes proies et chasser ce sentiment humain. Alors je me suis reprise, sortis ma lame et la brandit au dessus de ta tête. Mais je fus incapable de l’abaisser et de torturer ton âme jusqu’à ce qu’elle m’appartienne.

Ce sentiment que j’avais pour toi n’était pas de la pitié, non. Ce sentiment je ne le connaissais pas. Mon maitre m’a parlé de toutes les émotions humaines et m’a appris à lutter contre elles, car elles m’empêchent d’accomplir mon destin. Mais ce sentiment je ne le connaissais pas. Mon maitre m’a dit ne parle pas à ces humains, brise leur cœur et ramène moi ce qui reste de leurs âmes. Mais ton regard m’hypnotisait de plus en plus, j’ai lâché mon épais, j’ai abandonné mon armure dont je ne me suis pas séparé depuis ma venu au monde comme me le commandait mon maitre. Je me suis abandonné à tes bras, à tes baisers et aux mots que tu savais si bien dire. Et ce sentiment à présent je le connais, mon maitre ne m’en a pas parlé, car il savait qu’aucun entrainement ne pouvais le vaincre, qu’aucune âme humaine soit elle ou pas, ne pourrait le repousser. Ce sentiment je le connaissais pas et tu me l’a si bien appris que j’avais décidé de ne plus faire de mal à personne, d’arrêter ma chasse et de m’abandonner à toi. Je voulais changer à tout jamais, parce que tu m’as fait découvrir ce sentiment, celui que les humains appellent l’Amour. J’avais décidé de vivre l’éternité à tes cotés. Mais je ne peux changer ma nature, je fus conçu pour accomplir un destin. Et je ne pourrais m’en écarter longtemps. Je finirais par te consumer et te détruire.

Alors va t’en mon amour, traverse la Vielle Porte et quand la Lumière t’envahira, tu m’oublieras et les Autres voudront bien de toi. Moi je ne t’oublierai jamais, mais je ne te reverrai jamais. Alors, va t’en mon amour, laisse moi expié mon chagrin et rassembler mes forces. Car je dois affronter le sourire moqueur de mon maitre et cacher ma mélancolie. Va-t’en mon amour, aussi loin que tu pourras, moi je reste ici. »
Il se releva, l’embrassa une dernière fois et partit à tout jamais.

Par RadioDrama

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Le suicide est le meilleur des subterfuges.


Le suicide est le meilleur des subterfuges.
fuir ses délires,ses vices cachés.
renaitre dans la tiédeur des draps,dans l'absurdité de ses émois.
pour ensuite disparaitre et ne rien laisser paraitre.
la vie n'est qu'une scène de théâtre.
des dramaturges et des hommes de lettres.
des paroles étourdies.
des mots vides de sens.
avides de romance ,de reconnaissances.
ego en outrance, en transe.
qui laisse transparaitre la mesquinerie humaine.
la douleur et la haine.
un mal de vivre qui ronge les âmes.
un fléau des temps modernes.
qui s'abat sur l'être sans gène ni grande peine.
paroxysme de la médiocrité de l homme.
l'inconscience,l'absence de l'obligeance.
le suicide est le meilleur des subterfuges.
Une cerise inspirée qui a gribouillé :)

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Guernica

Guernica
Picasso

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