Folie

>> mardi 30 décembre 2008

Un sage et un fou se sont rencontrés
ils ont spontanément sympathisé
le sage était vraisemblablement intrigué
par son ami si différent de lui
mais qui, d’une certaine façon, lui ressemblait

Qu’est ce qui t’est arrivé ?raconte…
laisse parler tes pensées, libère tes idées
ca sera peut être ta thérapie
ta façon de t’évader, de t’émanciper
de cette calamité qui t’envahie
de ce calvaire qui te poursuit

Détrompe toi cher ami
ce n’est pas si mal ce que je vis
c’est un monde lointain
un monde ou elle est la
mon paradis à moi

La couleur rouge m’a toujours répugné
couleur agressive,couleur possessive
peut être était ce
un signe de ma faiblesse ?
mais l’ordre publique m’interpellait
le feu vert n’avait pas encore étincelé

J’avais tendance à perdre patience
le vacarme des cabriolets m’exaspérait
je me suis imprudemment retournée
dans une tentative de m’évader
de cette atmosphère qui m’étranglait
ne dit on pas «la prudence est mère de sûreté»?

Mon ami comme tu l as si bien deviné
elle était la
la fille la plus détestée de mon quartier
elle klaxonnait,elle s’agitait
et hélas nos regards se sont croisés
tout a changé, tout a basculé

Cheveux teintés, paupières rosées
robe rouge,regard farouche
les nuances du rouge,j’ai toujours détestées
les nuances du rouge jetaient leur dévolu qui me frustrait
les nuances du rouge désormais me faisait vibrer
les nuances du rouge devenaient ma priorité
les nuances du rouge,je les ai toujours aimées


Elle se prenait pour une bourgeoise
avec son air de petite sournoise
un regard canaille,qui vous transperce les entrailles
qui ne laisse prédire rien qui n’aille

Je me voyais la prendre, la surprendre
de toutes mes forces la méprendre
mes mains caressant ses hanches
elle se déhanche
je me venge
je l’allonge,des louanges
ma respiration qui flanche
sa peau voilée me dérange
son désire m’arrange
elle respire,de féminité elle transpire
elle s’exalte,elle me repousse
elle gémit,elle frisonne,elle balbutie un crie en douce
elle me tire,elle m’attire
un vrai élixir
elle m’embrasse,on se tasse..

Le feu vert fait son réverbère
je n’ai jamais détesté le rouge
mais je haïssais désormais ce maudit vert
j’étais un homme de goût
mon désir pour elle m’a rendu fou
la fille la plus détestée de mon cartier
je n’ai jamais pu la retrouver

Le Fou d’Elsa.un présage
Mon ami le sage
Sois attentif, sois craintif
La magie des couleurs, un ravage.


La circulation m' a étouffée :) alors d'humeur inspirée, cerise a gribouillé :)

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Maman, réveille toi!

>> lundi 29 décembre 2008


Maman,réveille toi,tu m'entends?
je suis ton enfant, ton petit garçon
il y a encore ce vacarme que je déteste tant
qui dure depuis longtemps
depuis ma naissance
depuis dix ans

maman,tu m'achèterais un avion?
comme celui qui a détruit notre ancienne maison?
un avion grand,très grand
comme celui de l'homme en vert
l'homme que vous dites méchant
l'autre jour,il m'avait donné un bonbon
tu sais maman,lui aussi il a une enfant
une fille appelée Estrella
qui habite très loin de notre maison
dans un pays ou il y a des jouets à volonté
ou je m'amuserait avec elle sans nous chamailler
je volerais aux cieux,tu voudrais m'accompagner?
je resterais sage,j'éviterais les bombes éparpillées
mais au fait maman,l'homme m'avait dit que chez eux
les enfants ne connaissent pas notre jeu
le jeu de "la bombe cachée qui vous en veut"
chez eux il n'y a pas de bombes,n'est ce pas monstrueux?

Maman, réveille toi,tu m'entends?
pourquoi tu t'allonges sur le trottoir des passants?
ta robe est souillée de rouge ainsi que ton front
tu n'entends pas les sirènes et leur son décapitant?
c'est l'heure de notre deuxième jeu,je prends l'élan
cache cache est un jeu auquel je suis assez bon
je me cache en premier
tu me rejoins dans un instant?
Maman,réveille toi,tu m'entends?

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Assez!

>> dimanche 28 décembre 2008

Assez d'innocence sacrifiée.


Assez de pelotons d'exécution, de crime de guerre, de terrorisme d'état et d'holocauste.




Assez de silence, de couverture et de paroles en l'air...




Il est temps d'écouter les peuples, d'arrêter de leur tourner le dos...


Assez de morts, de destructions, de violence. On a plus envie de connaitre un autre 20éme siècle.


On en a assez de pleurer nos mort, mais on restera solidaire jusqu'au bout avec notre peuple Palestinien. Courage et Respect.



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La Page Blanche, noircie?

>> samedi 27 décembre 2008





Non!
Tu étais blanche, pour contester et te voilà entachée, mais point de tache d'encre, comme promis. non! tu as préféré te parer de rouge ce soir. Rouge comme le liquide qui jonche les rues de cette petite bande que tout le monde s'efforce d'oublier, d'ignorer... Rouge comme le sang de ce peuple que quelques extrémistes has-been ont décidé de sacrifier au nom d'une cause perdue, d'une soit disant lutte noble qui ne finira qu'avec le massacre de ce peuple. Réveillez vous yeli hedmin 3la jbel b guédouma, la guerre ne se fait plus de la sorte de nos jours, sauf si vous avez décidé d'exterminer les votres. Réveillez vous, ou ça sera trop tard, et vous porterez le poids de vos morts sur vos épaules jusqu'à ce qu'il n'y ait plus personne à tuer.
Comment voulez vous combattre l'extrémisme par l'extrémisme, lutter contre un état terroriste par les mêmes méthodes qu'il emploie. Pour quoi légitimer toute cette violence qui s'abat sur votre peuple, le notre, le mien? Arrêtez ce massacre je vous en conjure!


Gaza Calling - CheckPoint 303




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Libre!

>> vendredi 26 décembre 2008


- Alors, Tu n'as plus peur?
- Oui.
- Tu es totalement libre.

Par Radio Drama

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Une page Blanche

>> jeudi 25 décembre 2008


Demain, je te noircirais. Ce soir tu resteras vierge.

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Un dialogue

Un dialogue improvisé, une correspondance, un poste sur le blog de V£nom, nos commentaire et si on vous inspire joignez vous à nous!


Sans Façons!

Que cherche une femme chez un homme ? La gentillesse, les intentions flatteuses et les mots doux ? Je ne saurais vous répondre car je sais ce qu’ELLE cherche en son homme parfait, « le bon » elles avaient données cette appellation a son attendu avec ses copines, toutes trouvaient sa vision de l’homme parfait intrigante et irréelle, mais notre héroïne n’avait pas de doutes, elle savait qu’il existait et qu’il viendrait a elle, ce n’est qu’une question de temps…
Je n’aurais pas manqué de vous exposer son idéal, il est plus âgé qu’elle, enfin pas un vieux bien sur,mais une différence considérable était de mise, il lui fallait un homme qui ait de l’expérience,un homme qui marche a pas fermes et qui sache ce qu’il veut, elle le veut dur égocentrique et arrogant, elle a très tôt compris qu’avec son caractère a elle, adjectifs considérés comme défauts seraient qualités, voila pourquoi a chaque foi que quelqu’un lui disait une chose du genre « l’homme parfait n’existe pas ma fille ! » elle répondait les yeux luisants et un rictus sur les lèvres « mais MON homme parfait a,ce que VOUS autres considérez comme défauts ! » elle accentuait bien le ‘vous’ et insistait sur le ‘mon’,oui elle aimait bien se différencier des autres et ne voulait surtout pas que son idéal soit comme ‘eux’ « je pourrais bien tomber amoureuse d’un Extra Terrestre » disait-elle , c’est si… spécial !
Ah voila le terme, spécial, c’est comme ça qu’elle le voulait,qu’elle l’aimait avant même de le connaitre…tant que j’y songe, elle le connaît peut être ! Mais elle n’en est pas certaine, mieux vaut ne pas brusquer les choses, elle a attendu si longtemps, il ne faut pas tout gâcher maintenant…
Ses amis ont peur pour elle, « tu t’emportes, tu succombes a ses charmes, Ressaisis-toi ! »
Il était dangereux ! C’est cela, dangereux pour elle, celle qui est ‘intouchable’ selon certains ‘insensible’ selon d’autres, est désormais en danger, elle tombe,elle faibli …
« Tu vas te briser les ailes, il te brisera le cœur.. »
Qui êtes-vous ? Ses amis ou sa raison ? Vos discours sont les mêmes de toutes manières !
Et elle dans tous ce cinéma ? Elle s’en foutait elle espérait tellement craquer …
« Il n’est pas fait pour toi.. »
« Mais qu’en savez vous ? Et puis que mes ailes se brisent et que me cœur saigne ! Je saurais que j’ai toujours un cœur au moins ! Lâchez prise, rien de ce que vous direz ne me fera entendre raison ! Si vous estimez que risquer de passer a coté du ‘bon’ est ‘raison’ ! »

Son coté maso-sentimental s’accentuait avec lui, il faisait ressurgir en elle ses démons enfuis et son obscurité, pourvu que ça dure ou que cela n’en finisse jamais…

Je vous tiendrais au courant…Enfin elle vous tiendra au courant…

Par V£nom

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Et j'ai répondus

"Toute chose commence par un choix" , la souffrance, le bonheur, l'amour, tout absolument tout. Reste à oser faire ce choix, et choisir d'assumer ces conséquences. Elle, comme tu dis, elle l'a fait et ça demande une sacré dose de courage. Je suis un rêveur,utopiste, elle réaliste et sûre d'elle. je l'ai croisé un jour sur un chemin que je connaissais très bien. On a fait quelques pas ensemble en suivant chacun le rythme de l'autre. Arrivant à un carrefour, je décidai de prendre la direction que j'ai toujours prise et que je connaissais depuis un moment. Elle, elle voulu en prendre une autre, inconnue, difficile, dangereuse ou du moins c'est ce dont on raconte. Les quelques pas qu'on a fait ensemble m'ont appris un peu de ce qu'elle était. j'aimais bien ce peu que je connaissais et comme elle s'aventurait sur ce chemin, je voulu la conseiller, l'avertir. Mais il m'aurait fallu, faire plus que le bout de chemin qu'on a fait ensemble pour savoir que la direction qu'elle a choisi de prendre est sienne, faite pour elle. Elle l'a prise, et moi je suis resté au carrefour. Peut être qu'elle rebroussera chemin. Dans ce cas elle sait ou me trouvé et je lui montrerai ce qu'il y avait au bout de l'autre sentier. Peut etre qu'elle arrivera à sa destination et dans ce cas elle me le feras savoir et je continuerais mon chemin pour atteindre ma propre destination.
Mais maintenant je me pose une question: Parlons nous de la même Elle? Sinon, elles se ressemblent tellement!

RadioDrama

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Cerise passa par là aussi

On aimerait tous faire le "bon choix", connaitre la "bonne" personne, prendre le "bon" chemin"... c'est si "bon" d'y parvenir et si dur d'encaisser un mauvais coup, d'assumer un mauvais choix...mais parfois, il faut se rendre à l'évidence, ne pas divaguer,ne pas trop se laisser aller dans ses chimères, ces rêves de princesse... C'est pas si mal d'être un temps soit peu réaliste voire pragmatique... ça aussi ça a du "bon"...
bon courage à elle :)

Cerise


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Et Elle retroqua

@ RadioDrama : "réaliste et sûre d'elle"tu sais bien que ce n'est pas le cas,elle n'arrive juste pas a trouver le juste milieu entre son coté rationnelle et son coté rêveuse...
Aimes le peu que tu connais d'elle,tu détesterais l'absolue elle!
Elle est arrivée a un point de non retour là,elle ne pourra donc pas rebrousser le chemin,mais elle marque un arrêt,et ses prédictions lui soufflent que tu la rejoindras bientôt ...

@ Cerise: Qui ne tente rien n'a rien,et ce que j'attends n'a rien d'un rêve de princesse,les chevaux blancs et le rose ce n'est pas ma tasse de thé :)

ET elle attends ...

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Délire

>> lundi 22 décembre 2008




Et si j'avais à retracer ma vie?
et si jamais je passais a coté de mes envies?
et si c'était ma jeunesse qui s'enfuit?
ou est ce la maturité qui me séduit?
peut être est ce la gravité de la vie qui m'envahit?
ou une inconscience légère qui m'adoucit?
et si c'était lui qui à fait de moi ce que je suis?
ou est ce moi qui s'accroche de ce qui fut de lui?

Mes mots se mélangent,je les arrange
mes idées se bousculent, je recule
un pas en arrière, je me perds
l'incohérence de mon errance me fatigue
l'errance de ma cohérence m'intrigue

Je divague par instant mais je me réveille
je suis heureuse sans comprendre le pourquoi de mon éveil

d'humeur inspirée,j'ai tenté de gribouiller

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A vos plume (Podcast)

>> mardi 9 décembre 2008







une émission qu'on a présenté ensemble sur la WebRadio du site Mac125.com, intitulé A vos plumes et au cours de la quelle, sur un fond musicale, on a lu ou je dirais même interprété quelques textes et poèmes que les plumes du mac se sont aventuré à laisser traîner sur le forum. L'émission a eu un franc succée auprès des amateurs du genre, donc on s'est dit pour quoi pas la partagé avec la BlogoSphére. Voilà, bonne écoute

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L'invité de Cerise et puis celui de Drama






C'est dans le titre, chaque semaine on invitera une plume au pays des gourmandises et puis une autre dans le terrier du lapin blanc. Vous partagerez ainsi les petites perles qu'on pourra denicher ici et là. Il faut savoir aussi, que notre porte est toujours ouverte (dez el beb w od5ol :) ) et ceux qui veulent bien nous faire partager leurs "Taches d'encres" seront le bienvenue. 

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Martha

>> mardi 2 décembre 2008


Elle tira sur sa clope, bu dans mon verre, croisa mon regard et dit: «Alors, tu fais quoi dans la vie? ». Ce que je fais dans la vie? Ha! Comme si ça l'intéressait. « Je suis journaliste » si on peut appeler ce que je faisais du journalisme bien sûr, comme s'il suffisait de remplir une colonne dans un journal pour qu'on puisse t'appeler journaliste. « Journaliste hein! Ça doit être marrant ». Marrant, ha! Exactement! « Tu m'offres un verre? » Une inconnue qui se pointe, prend place à ta table et te demande de lui offrir un verre. Je suis entrain de rêver, ça ne peut pas être vrai. Qui es tu? Et puis quel est cet endroit? Attends, mais ce bar est désert, moi, elle et puis la fumée de sa cigarette. Aïe! « Bah alors, je t'ennuie à ce point? Va me chercher un martini, au lieu de rêvasser ». Mais il n'y a personne derrière le bar, comment veut elle que je lui apporte ce martini. Je me levais quand même, allais au bar et lançais :
-"Y'a quelqu'un?", c'est ma voix? Je suis entrain de faire un rêve étrange...
-"Oui, j'arrive. Que puis je faire pour vous? "
-"Un martini et une bière s'il vous plait,"
-"Ça marche, vous êtes avec Martha?"
-"Martha?"
-"Oui, elle..."
-"Ah! oui." Mais, est ce que c'est moi qui est avec elle ou l'inverse?

« Oui je suis dans ton rêve, je suis ton rêve ou plutôt j'en fais ce que je veux, regardes autour de toi » j'étais plus dans le bar, mais au milieu d'une place remplie de cris, de pas , de vie... Et elle était toujours là, son verre à la main, elle écrasa sa cigarette sous le bout de ses talons aiguilles et lança : « Tu danses? » Ici au milieu des gens, dans la rue, il n'y a même pas de musique. Elle sourit! Elle lit dans mes pensées? « Oui, je suis pas seulement dans ton rêve, tu m'as dans la peau ». Je distinguais sa voix malgré tout le brouhaha qui régnait dans le coin. Non, c'est si silencieux, toujours la même place, mais, plus de cris, plus de pas, plus de vie, juste une mélodie qui semblait s'approcher de plus en plus et envahissait tout l'espace, m'envahissait, nous envahissait. Le rythme était soutenu, même le soleil se couchait au loin, me laissant seul avec Martha, qui s'avançait vers moi. Et plus elle s'approchait et plus je sentait mes membres s'engourdir, mes forces m'abandonner et mes pensées s'évader. Elle avançait d'un pas lent mais gracieux. Je sentais que je ne tiendrais pas longtemps, mon souffle devint saccadé et j'avais du mal à rester conscient. Elle était toute proche à présent, son parfum m'envahissait et son souffle effleura ma joue. Elle prit ma main dans la sienne et comme par magie mes forces revinrent. Je me retrouvais enlaçant Martha, dansant avec Martha, épris de Martha. « Tu vois c'était pas si difficile que ça ». Non, c'est d'une simplicité parfaite: Martha dans mes bras, ses grands yeux noirs dans les miens. Oui je l'ai dans la peau. Elle rapprocha ses lèvres des miennes. Je sentis son souffle se mêler au mien. L'impatience me gagna et pour un instant je ne vivais que pour attendre son baiser, pour sentir ses lèvres sur les miennes. Et soudain, l'obscurité gagna la place, le soleil laissa place à une nuit froide et sombre, mes membres s'engourdirent à nouveau et Martha qui s'éloignait, Martha qui ne souriait plus, Martha qui n'est plus. Un bruit strident chassa la musique, et j'immergeai de mon rêve, « Oui, allo » « Tu dors encore? si tu te pointes pas au bureau, dans 30 minutes tu es viré ». Oui finalement ce n'était qu'un rêve

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La lettre (suite).

>> lundi 17 novembre 2008


Je ment à moi même et je me perds
ton image me hante et prospère
je me vois encore chavirer devant ton regard si sincère
un regard sincère ne peut être éphémère
j'arrache la robe blanche et je me défais de ce calvaire
suis moi pour un nouveau départ pour qu'il n'y ait plus de gout amère
un bonheur qui ne durera pas cette fois le temps d'un éclair
"jamais je ne t'oubliais, c’est toi ou rien"
souviens toi de tes mots, une promesse qui ne peut s'évaporer en l'air.

Et à présent qu'est ce que tu deviens?
tu me cherche encore, tu te languis de moi?
ou est passé cette amour qui était le tien
te souviens tu de ta promesse, de tes mots imbibés de foi?
"jamais je ne t'oublierais, c'est toi ou rien"

mais à quoi servirais ses regrets
à quoi bon se noyer dans ce chagrin et pleurnicher
même si cette lettre, ce bout de papier lui parvenait
ses larmes noieraient les mots inscrits qui a leur tour s'effaceraient
demeure une question qui la torturait
une pensées qui n'arrêtaient pas de foudroyait son esprit égaré
de ravager son intérieur, de bousculer ses idées
la lettre a t elle retrouvé à un autre chemin, une autre destiné?
elle lui était adressée mais elle n'est jamais arrivée
sur quelle fenêtre s'était elle arrêtée?


Ma lettre gisait auprès de toi mais tu ne la voyais pas
Relis la et tu comprendras
l'amour est un jeu dont je suis l'unique perdant
tu te crois victime mais tu ne l'es pas
quand ma lettre sonnait à ta porte, tu choisissais déjà ta robe en blanc
si je ne te souhaite pas la vie à laquelle tu inspire et tu inspireras
c'est que je te souhaite bon débarrât et bon vent

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La Lettre

>> dimanche 9 novembre 2008



Assise au rebord de sa fenêtre
se débinant de ses souvenirs qui se feutrent
elle attendait cette lettre,ces lettres
si seulement elle le savait?
comment pouvait elle l'ignorait?

La lettre, il lui a écrite
mille et une fois il l'a transcrite
essence de son cœur
une fragrance de douceur
un cri au bonheur
si seulement elle savait
comment pouvait elle l'ignorer

que lui dire
que lui écrire?
lui parler de l homme qu'il est
ou peut être de l'homme qu'il était
un homme qu'elle a transformé, transfiguré
un homme qui se cherchait
un homme perdu
qui ne s'est jamais retrouvé
un sort qu'elle a jeté
dans un élan de naïveté
une inconscience émancipée
qui fleuretait en toute légèreté
avec son âme déboussolée

elle contemplait la lune
il décapitait la brume
elle attendait sa lettre
il déversait son mal être

elle était devant ses yeux
au plus profond de ses yeux
et il ne voyait qu'elle
elle qui savait tout
qui s'entêtait à aller au bout
de ses derniers retranchements
de ses paris fous
elle attendait au bords de sa fenêtre
priait son étoile, ses ancêtres
à quand lui parviendra la lettre?


Une Cerise inspirée...qui a gribouillé :)

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SARRAH ( suite)

>> lundi 3 novembre 2008

CHAPITRE PREMIER (Suite)

III FLASH BACK EN NOIR ET BLANC

Pendant deux minutes, ses yeux n’avaient pas quitté le rétroviseur de sa voiture. Une petite cassure lui flouait la vue, mais son regard scripteur décortiquait avec précision cet endroit qu’elle avait tant fréquenté.

Rien n’avait changé. C’est comme si le temps s’était arrêté la depuis sa dernière visite. Peut être était ce, ce qu’elle appréciait le plus dans ce coin !! L’impression du temps qui se fige…pourtant, ce n’était qu’une illusion qui s’évapora dès qu’elle fut son entrée.

Tout avait changé. Le style baroque qui lui a souvent inspiré la sensation d’être métamorphosée en une espèce de marquise loufoque avait cédé sa place à une décoration moderne donnant au bistro un petit air de discothèque haut en couleurs.
D’ailleurs, les couleurs noir et blanc qui avaient donné leurs noms à ce salon, ont fait profil bas devant une alternance des couleurs pourpre et mauve royal, régnant à présent en maitres des lieux.
Elle sourit, et se dit à elle-même : « ils n’ont rien négligé mis à part la dénomination !! « pourpre et mauve » !!Pas aussi élégant qu’un « noir et blanc » !! ».
Les majestueuses guirlandes qui ornaient auparavant le toit de mille et une lueurs ont elles aussi su tirer leur révérence devant les nouvelles lustres en cartons qui rappelaient des nuages d’étoiles éparpillées dans l’étendu du ciel.
Bien que tout avait changé et aussi drôle que sa puisse paraitre, désormais, elle aimait bien la nouvelle atmosphère, le nouveau souffle…et elle venait de tout comprendre !! Non pas qu’elle n’avait pas de genre, non pas qu’elle aimait tout, non pas qu’elle préférait tout, mais en fait, elle appréciait l’harmonie, la beauté… et son bistro tel qu’il était devenu, tel qu’il s’était rhabillé, la subjuguait…

Tant dis qu’elle partait au loin dans ses pensées accompagnée de la douce mélodie de la pluie, ce chant divin des âmes célestes errant à jamais dans l’espace vaste, pleurant la perte d’une vieille âme réincarnée dans un corps terrestre, une voix l'interrompit.
Une voix d’homme, une voix qu’elle reconnu tout de suite sans grande peine alors qu’elle en avait oublié la résonance et même l’existence. C’était Mourad, le serveur. Un garçon marrant qui avait pour péché de s’adonner aux bavardages avec beaucoup trop de volubilité. Elle avait toujours vu Mourad comme un pingouin. C’était surtout son aspect vestimentaire qui lui inspirait cette vision. Une tenue en noir et blanc avec un petit papillon qui pondait autour de son cou. A l’époque, son ami et elle avaient pris l’habitude de le surnommer en cachette : monsieur l’empereur des pingouins !
Ça la faisait sourire.Ça la fait sourire encore.

Ce Mourad !! D’une façon ou d’une autre, c’est par son intermédiaire qu’elle avait connu son ami. Quoique ce jour la, Mourad chaumait tranquillement chez lui alors qu’elle faisait une des rencontres les plus marquantes de sa vie.
« Noir et Blanc » était un endroit qu’elle fréquentait beaucoup. Fidèle a ses habitudes, elle avait décidé d’y passer sa soirée en compagnie d’une amie. Elle s’installa tranquillement dans son coin préféré et attendis sagement cette dernière qui n’arrivait pas à mettre la main sur ses clefs et de ce fait accusait un retard …un des retards que Sarrah n’avait jamais pu oublier.
Mourad n’étant pas présent, elle fut donc obligée de s’adresser au premier serveur sur lequel ses yeux se sont posés.
- Monsieur
- Oui
- Thé aux amendes s’il vous plait
- Tout de suite
Il s’absenta pendant quelques minutes puis apporta le thé, un café et se assit.
- Que faites-vous ?
- Vous m’avez appelé, non ?je suis la ! alors, dites moi ?qu’est ce que vous êtes venu faire par ici toute seule ?
- Mais je ne vous permets pas !!comment osiez vous ?c’est quoi ces manières la ? allez me chercher tout de suite votre patron !!
- Ne vous énervez pas. Mais en faite, qu’allez vous lui dire ?que pour draguer un aussi charmant homme que moi, vous m’avez demandé de vous servir et vous avez refusé par la suite de m’accorder un petit moment de discussion. Mademoiselle, le patron est un ami à moi, le confort de sa clientèle lui importe beaucoup mais la réputation de son salon aussi !!une fille qui drague les hommes et qui crie au scandale dès que ces derniers lui font la causette, je doute fort qu’il appréciera !!
Puis, il éclata de rire…

Et elle comprit !!Comment n’a-t-elle pas remarqué l’absence de la tenue de pingouin ?sa démarche maladroite en apportant la commande ?ce n’était en aucun cas un serveur…et elle rougit.
- Je suis vraiment navrée !!je vous croyais être…je suis, je suis…!!ça n’arrive qu’à moi…le salon grouille de serveurs et je ne suis tombée que sur vous!!je suis vraiment embarrassée
- c’est pas du tout grave…loin de la !! vous savez, servir une aussi ravissante jeune demoiselle que vous est un vrai plaisir… en rentrant, je m’exercerais à cette nouvelle passion qui vient de naitre en moi et pour notre premier rendez vous en fin de semaine, vous me direz qu’est ce que vous pensez de mon habilité fragile, de mon talent d’Achille!!ça vous dis de m’aider à travailler ma vocation soudaine pour cette discipline qui seras désormais la mienne?

Et voila comment elle s’était trouvée assise dans soin coin préféré, dans le salon ou elle se plaisait tant, pendant une soirée étoilée, au près de lui…cet homme dont l'arrogance, l’audace , la finesse mais aussi la sympathie avaient fait de lui l’homme auquel elle a toujours aspiré.

Mourad l’interrompit dans ses pensées.

- Bonjours mademoiselle Sarrah !
- Bonjour toi.
- Vous me reconnaissez ?
- Oh que oui Mourad. Comment aurais je pu faire pour oublier les amandes au thé ?
Il se tordu de rire
- Toujours aussi sympathique mademoiselle !!comme vous adoriez les amandes !!je me souviens même, qu’une fois je me suis fait prendre par le patron en train de vous gaver d’amandes !! Dieu merci, monsieur connaissait notre patron !!
ça fait un bail qu’on vous a pas vu roder aux parages…2 ou 3ans presque ?!!
Elle sourit.
- 4 ans pour être précise !disons que ce sont les circonstances qui m’y ont contrainte. Mais je n’ai jamais oublié vos amandes. Sont-elles encore aussi fraiches et aussi délicieuses qu’à l’époque ?
- Vous me direz ce que vous en pensez dans une minute. Installez-vous à votre aise. Monsieur se joindra à vous ?
- Oui, monsieur se joindra à moi.

Une cerise inspirée...qui a gribouillé :)

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SARRAH (suite)

>> vendredi 17 octobre 2008

CHAPITRE PREMIER (suite)

II TIROIR GENRE

Les tallons aiguilles, tout un concept…un ami à elle lui à dit un jour avec toute la conviction du monde : « une femme sans tallons aiguilles c’est exactement une fleure sans pétales car les tallons aiguilles sont à la femme ce que la dentelle fine est à un corsage nuptial.

Elle a toujours été intriguée par les convictions que peuvent développer certaines personnes. d’autant plus que ses intrigues se décuplaient non seulement à la vue de la conviction que manifestaient ses semblables à croire leurs propres convictions, mais encore à éprouver cette notion de « préférence »dont elle ignorait le sens, les règles du jeu.
A vrai dire, elle n’éprouvait de préférence pour rien. Elle aimait tout. Elle préférait tout.

Si elle aimait la musique douce, elle adorait également les rythmes saccadés de la techno.
Si elle se délectait de la vue d’un couché de soleil pendant lequel cette étoile brulante rougissait de pudeur à la pensée de nous quitter pour passer une nuit chavirant aux bras de son amant secret, elle aimait contempler le mouvement effréné et assourdissant qu’offrait l’avenue Habib Bourguiba et la foule qui arpentait ses sentiers.
Si elle excellait à se trémousser sur des notes cubaines enflammées, elle manifestait une énergie époustouflante à suivre le rythme soutenu de la musique folklorique qui animait les festivités des nuits tunisiennes.
Si elle soutenait avec acharnement le capitalisme, la droite politique, elle arrivait tout à fait à comprendre la cause syndicale et même à y adhérer.

Bref, elle se disait que ses gouts étaient vraisemblablement éclectiques. Mais demeurait une question qui la déstabilisait à chaque fois ou elle s’était trouvée engrenée dans une discussion hasardeuse : quel est ton genre de …?

Est-on condamné à toujours se figer dans un genre précis ?y a-t-il en fait des genres préétablis, des tiroirs prédéfinis dans lesquels une main invisible s’appliquerait à nous y caser dès le moment ou notre éveil à la vie prend effet. Et si l’envie de changer de camp nous prenait inopinément ?un changement de cap, d’orientation ?aurions nous une deuxième chance, une nouvelle destination ? Et ces êtres particuliers qui défient toute classification ?avaient ils égaré le chemin de leurs « tiroirs genre » ?

Le téléphone sonne.
- Allo, oui maman ?
- oui, fais attention à toi !! la route est glissante. Pourquoi n’as-tu pas attendu ton frère pour t’accompagner ?
- Il tardera à rentrer et je suis déjà en retard. Ne t’inquiète pas !! j’ai mis mes ballerines noires au lieu de mes tallons aiguilles. Ils me seront plus souples pour freiner en temps utiles.
(Car il est bien connu qu’à la vue d’un danger, la meilleure des solutions est indéniablement de freiner. Une notion élémentaire qui n’a pas pu échapper, bien évidemment, à la sagesse féminine. )
- Tant mieux…la route est glissante. fais attention à toi en conduisant et ne rentre pas tard. (elle savait très bien pourtant que ces derniers mots n’allaient changer en rien l’heure de retour de sa petite fille, mais comment pouvait elle résister à sa réplique fétiche? « C’est le cœur d’une mère », vous répondra t elle.) tu fais quoi maintenant ?tu conduis ?
- Oui maman, je suis presque arrivée au salon.
- Raccroche…t-ai-je pas répété à maintes reprises de ne jamais décrocher le téléphone en conduisant ?
- Mais maman…oui…tu as raison !!

Sa maman, un personnage !
Il est vrai que je viens tout récemment de faire la connaissance de Sarrah, mais ça fait déjà un bout de temps que je côtoyais sa famille.
Confidences de vous à moi !! À une certaine époque, je m’étais attachée à croire qu’Omar était l’homme parfait…ah…Omar, c’est son frère. Et ça se prononce : Oumar. Ne jamais se tromper à épeler son prénom ! Sinon, c’est peine perdue d’avance car écorcher son nom, c’était pour lui la pire injure que vous pouvez commettre à son égard.
C’était un homme impressionnant. Il avait un an de mois que sa sœur, mais déjà une personnalité bien trompée qui conciliait harmonieusement entre sa virilité apparente et sa sensibilité transparente. C’était un loup solitaire. Je ne lui ai jamais connu de conquête en dehors de cette jeune femme…elle s’appelait Farida ou peut être Moufida !! Je ne sais plus…ce dont je me souviens très bien c’est qu’un F flânait dans son nom. Il lui demanda un jour ce qu’est l’amour ? Pour gagner du terrain et profiter quelques minutes de hors jeu ou elle pouvait élaborer sa stratégie de riposte, elle lui relança la balle.
- d’abord toi !
- Je ne ferais que reprendre les paroles sages d’un vieux savant : « l’amour c’est un je ne sais quoi, qui vient de je ne sais ou et qui finit je ne sais quand»
Ses mots l’émurent plus que jamais et il fut décidé par elle que leur couple allait tenir pour la vie.
Leur idylle n’aura duré que le temps d’un printemps car elle s’est rendue compte qu’il ne faisait pas partie de « son genre »…et oui, mademoiselle F avait « son genre » !!

Mais en fait, petits malins…je me laisse aller, et vous n’intervenez pas !! On était sensé ne parler que de Sarrah…Sarrah et son rendez vous.
Il pleuvait des cordes. Le bistro n’avait pas changé d’une once de ce qu’il fut auparavant… et pourtant !!

Une cerise inspirée qui a gribouillé :)

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My Demons II



I saw the night coming up
breaking through daylights,
fighting for the rise of darkness;
feeding up gods’ blindness.

I can feel their rage.
I saw them delivered,
seeking a final revenge,
awaiting vengeance,
breaking centuries of silence.

Your world is coming to an end,

your faith is useless,
your weapons are worthless,
and your suffering will be endless,

Surrender,
Resistance is futile.
Abdicate,
Chaos is imminent.
Forsake,
You’re powerless.

You’ve got to believe me.
‘cause I’m the one who brought them back,
fed them with his choler,
taught them his rancor,
gave them his insanity,
and wrote their destiny.

They’re almost here.
Shadows are near.
They’re almost here.
I can feel your fear.
They’re already here.

Par RadioDrama

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